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La vérité

3 octobre 2011

Le deluge

                 Ils ne m'ont pas cru, et ils vont le regretter.

                 Ils auraient du m'écouter quand je leur disais qu'il vallait détruire les villes avant de les quitter

 

 

 

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24 mars 2008

cinquième épisode

CINQUIEME EPISODE

 Il faut être absolument fou pour entreprendre de semblables bouquins! A chaque ligne, a chaque mot, je surmonte des difficultés dont personne ne me saura gré, et on aura peut être raison de ne pas m'en savoir gré. Car si mon système est faux, l'oeuvre est raté. 

 FLAUBERT


 

 Seize ans. Seize ans suffiront .à réduire le vacarme des cités en un macabre silence et le monde en une gigantesque nécropole. Les villes, aujourd'hui violentes et choquantes ne seront plus que des cimetières. Rien, ni la grande forêt équatorienne, ni les minuscules scorpions du désert ne survivront à cet immense fléau Même nous nous succomberont à notre ennemie implacable et éternel.

 Le duel s'amorcera en décembre prochain, avec l'apparition de la grippe. Mais cette fois nous ne nous préserveront pas d'elle, comme au Moyen Age, nous attendront que l'épidémie passe. En France, des hommes au visage vieillis trop vite, froid, triompheront en proclament qu'il est inadmissible que le gouvernement, le dieu-gouvernement ne puisse enrayer la maladie. Ces discours nous éloigneront de la vérité, de la même façon qu'un enfant pleure auprès de sa mère en espérant que sa douleur s'évanouisse

 Simultanément , le choléra s'abattra sur Macéios. Le même mal, quelque semaines plus tard, atteindra Damaos, en Inde. Là non plus la ville ne résistera pas. au printemps suivant, après avoir attendu, lorsque les kiosques auront vendu tous leur magazines spéciaux, leur hors séries racontant que Nostradamus avait prédit une fin semblable, lorsque les télévisions ne diffuseront plus d'émission spéciale, de super-shows basés sur ces mêmes journaux imbécile, alors la peur, cette décomposition de l'âme et du coeur, s'installera dans notre esprit, dans nos tête et nos maisons

 A la fin de cette année, en Inde, les premiers missionnaire de l'O.N.U. débarqueront à Damaos. En Islande les insulaire touché par la grippe seront aussi nombreux que les victimes de la route mais seront considéré comme autant des martyrs Aux Etats-Unis d'Amérique ces morts seront filmés au grand bonheur du tout puissant audimat.

 Deux ans après les premier affrontements, la peur tournera en folie et la violence explosera. Persuadés de mourir, tous, enfants, femme et vieillard seront a leur tours supplicié et bourreaux de cette dégénérescence humaine.

  Deux ans après la venu des militaires à Damaos, le choléra se répandra à tracer toutes l'Inde et rien ne le freinera. D'autre foyers surgiront le long de la cote méridionale de l'Asie.

 

 Dans la sixième année de guerre contre la grippe, après l'Asie, c'est l'Amérique latine qui s'embrassera. Les Argentins agoniseront les premiers.

 La huitième années, devant leur inefficacité, les missions d'Asie et d'Afrique cesseront.

 La neuvième année, le Japon , les U.S.A. et l'Europe fermeront leur portes à tout les réfugiés

 La dixième année, l'Europe ne sera plus qu'un continent en ruine. Lorsque qu'une famille sera épargné par la maladie, es hommes la massacreront.

 la douzième année, personne ne verra le dépérissement de nos bois. La forêt amazonienne déjà rongé par l'homme sera anéanti

 La treizième année, je mourrai.

 la quatorzième année ni le choléra, ni la grippe n'existeront, un nouveaux virus leur succédera.

 La quinzième année, l 'Homme ne sera plus qu'un souvenir.

 La seizième année, après nous, c'est la faune qui disparaîtra.

 

 Enfin la terre sera calme. Au loin on entendra le chant des vagues, le bruissement du vent. Mais nous n'apprécieront pas. Nous seront consumer par un ennemi qu'hier encore nous vainquions. Un microbe incapable de penser, de réfléchir nous exterminera, nous qui créons des inutilités.

 Cette victoire ne se jouera que sur l'aptitude à évoluer du virus. Il sera obligé de changer pour survivre. Il se modifiera si vite que chacune de nos armes deviendra très vite impuissant. En quelques mois le bacille qui sévira à Damaos se défigurera complètement, ce sera la progression logique de la vie.

 L'Humanité sera occise mais la planète sera épargnée, elle n'explosera pas et la pollution ne la rendra pas inhabitable. Les bactérie ne détruiront pas le monde, elle créeront un peuple à venir. Sans prédateur elle se développeront aléatoirement et dans quelques millions d'années des formes de vies primitive réapparaîtront.

 Plus tard se sera un nouvel Homme.

 

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